18 octobre 2012, 14:10
Posté dans : Actualités, La Haute-Marne, actualité et prospectives
Bien qu’on entende, effectivement, moins parler du projet de liaison fluviale à grand gabarit entre les bassins de la Saône et de la Moselle (Saône-Moselle ou Saône-Rhin), le dossier n’est pas caduque et le débat public est toujours prévu pour 2013.
Dans cette perspective, Voies Navigable de France vient d’animer des réunions afin de présenter aux représentants économiques, politiques et institutionnels des régions concernées, les différents tracés possibles, l’intérêt de ce canal et son articulation avec les infrastructures existantes, notamment la plateforme de Chalindrey pour qui il constituerait, effectivement, un élément de développement « naturel » particulièrement intéressant.
L’une de ces rencontres a eu lieu à Chaumont le 13 septembre dernier.
Le volet tourisme, intimement lié à la dimension environnementale, y a été également exposé:
Les grands travaux de construction puis le canal lui-même devront réduire au maximum leur impact sur l’agriculture et l’environnement (faune, flore, qualité des paysages) et les plans d’eau, crées pour faire office de bassins réservoirs, pourront accueillir des activités touristiques.
L’intérêt économique d’une telle entreprise me semble évident, et je suis particulièrement attentif à l’évolution de ce dossier qui me parait porteur d’avenir.
Il s’agit, en effet, d’un projet de dimension européenne car la liaison Saône-Moselle Saône-Rhin constitue un maillon (actuellement manquant) de la connexion du réseau fluvial français au réseau fluvial européen à grand gabarit. Il permettra un transit des flux commerciaux entre le nord et le sud de l’Europe (vers le bassin méditerranéen) via un mode de transport moins coûteux, moins énergivore et plus respectueux de l’environnement.